Graphique de Kinzie, Firestone, Kennett et al. « Couche riche en nano diamants étendue sur trois continents, compatible avec un impact cosmique majeur à 12 800 avant notre ère »,  The Journal of Geology , 2014, volume 122, p. 475–506.

Le graphique ci-dessus montre la vaste étendue de notre planète que les géologues appellent le champ de délimitation du Dryas récent. Sur cette énorme «empreinte» couvrant l’Amérique du Nord, l’Amérique centrale, l’Amérique du Sud, l’Europe et le Moyen-Orient, des traces révélatrices d’impacts multiples dus aux fragments d’une comète géante ont été découvertes. Certains de ces fragments, de deux kilomètres ou plus de diamètre, ont touché la terre comme l’explosion d’un canon à dispersion cosmique il y a environ 12 800 ans.

C’était presque la fin de la dernière période glaciaire, à partir de laquelle notre monde était en train d’émerger dans une phase de réchauffement agréable, mais les impacts ont déclenché une sorte d ‘ »hiver nucléaire » et replongé la planète dans une période de froid et d’obscurité profond qui a duré jusqu’à il y a environ 11 500 ans. C’est cette période de froid extrême que nous appelons le Dryas récent (d’après une fleur sauvage de la toundra alpine, la Dryas octopetala), mais c’est seulement à présent, avec cette preuve concluante de l’impact d’une  comète, que nous pouvons en déterminer la cause.

Au cours des sept dernières années, les universitaires ont été plongés dans une controverse intense sur la question de savoir si un impact de comète s’est réellement produit il y a 12 800 ans et sur les implications que cela aurait eu pour l’histoire de la civilisation. Mais chaque tentative de réfutation a été à son tour réfutée et le dossier de la comète Dryas Recent est si convaincant qu’il est temps d’élargir le débat.

Il est clair maintenant que certains des plus gros fragments de la comète ont touché la banquise nord-américaine, qui était encore épaisse de 1600 m il y a 12 800 ans, et provoqué des inondations cataclysmiques (j’ai eu l’occasion d’étudier certains des effets extraordinaires de ce phénomène sur le sol en septembre 2014 lorsque j’ai voyagé de Portland (Oregon) à Minneapolis (Minnesota) avec le chercheur catastrophiste Randall Carlson). Simultanément, d’autres fragments de grande taille ont touché la calotte glaciaire d’Europe du Nord avec les mêmes effets cataclysmiques. Le résultat fut une catastrophe mondiale qui dura 1 300 ans. C’est, je crois, le « smoking gun » qui a fait de nous une espèce amnésique et a effacé presque toutes les traces d’une ancienne haute civilisation de l’antiquité préhistorique.

Mais il y eut des survivants qui conservèrent au moins une partie de la connaissance de la civilisation qui avait été détruite dans l’intention de la transmettre aux générations futures. Ce n’est donc pas un hasard si les premières traces de la ré émergence de la civilisation, se trouvent à Gobekli Tepe, en Turquie. c’est là que se trouve la plus ancienne architecture mégalithique connue et la re-promulgation de compétences agricoles. Tout ce que nous avons appris sur les origines de la civilisation se produit APRÈS 11 500 ans, autrement dit APRÈS le signe de ponctuation radical du Dryas Récent. C’est ce qui s’est passé auparavant que nous avons désespérément besoin de retrouver. C’est un des mystères que j’explore dans  dans Magiciens des dieux

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